Barbara / Tu ne te souviendras pas

Onze quatrains octosyllabiques (le dernier reprenant le premier) sans refrain et un piano-voix pour une chanson sur le temps qui efface jusqu'au souvenir de l'être aimé ("Tu ne te souviendras pas / De mon visage, de mon nom"), dans une vision pessimiste de la durée de l'amour, un thème que Barbara avait déjà abordé par l'intermédiaire des mots des autres (ex.La belle amour ; Souris pas, Tony) mais qu'elle chante ici avec une sensualité nouvelle ("Tu ne te souviendras pas / De nos corps couchés sur le sable, / Les corps s'enfoncent comme les pas / Dans le sable où le vent les vole") sur fond de nuit ("Doucement, la nuit s'est penchée / Traînant dans son manteau de soie / Des morceaux de ciel étoilé") et de plage ("L'amour nous menait en voyage / Longtemps nous avons navigué, / La mer se cognait au rivage / Dans tes yeux je me suis noyée"), deux types de paysages qui reviendront souvent dans ses chansons (ex.Toi ; Le sommeil).