LE BOURREAU
Paroles | Etienne Roda-Gil | |
Musique | Barbara | |
Interprète | Barbara | |
Année | 1972 |
Sept couplets sur des cordes solennelles et deux refrains (aux textes largement différents) sur un piano-accordéon enjoué (un contraste musical fréquent chez Barbara à l'époque : cf. C'est trop tard ; Amours incestueuses) pour une chanson écrite par Roda-Gil et qui laisse la porte ouverte sur l'identité de "Ce bourreau" qui revient deux fois dans le dernier vers de tous les couplets. S'agit-il de la mort ("Flanqué de son M majuscule / Tendu de crêpe au crépuscule") ? du Mal de vivre ("Je sais bien que certains matins / Il y a des fleurs de chagrin") ? du fantôme d'un père incestueux qui n'empêche pas sa fille de vivre aujourd'hui "comme un printemps / De feu d'amour en feu de joie" ? de la morale patriarcale que Barbara défie insolemment en femme libre ("Tout en le narguant lentement / J'aurai cueilli tous mes printemps, / J'aurai vécu d'avoir aimé, / J'aurai tout pris, tout partagé / Sans bourreau, sans bourreau") ?
TRISTAÑA
(Luis Buñuel ; 1970 ; Espagne-Italie-France)