LA SOLITUDE
Paroles | Barbara | |
Musique | Barbara | |
Interprète | Barbara | |
Année | 1965 |
Six quatrains en octosyllabes (la métrique préférée de l'auteure dans les années soixante) et un piano largement dominant pour la deuxième chanson, après Le temps du lilas, où Barbara prend congé de la jeunesse et de l'amour, mais la première qui parle clairement de "solitude", le mot n'étant prononcé, et à deux reprises, que dans le monostique qui clôt le texte, tout comme "Mon père" n'était nommé qu'à la fin de Nantes. Jusque-là, cette "garce" à "la gueule de carême" qui "nous fait des matins blêmes / Et de longues nuits désolées" (première allusion dans une chanson de Barbara à ses insomnies, une allusion renouvelée dans un autre vers : "Depuis elle me fait des nuits blanches") n'était désignée que par un "elle" imprécis. Pour existentielle qu'elle soit ("Elle est revenue, la voilà" - et ses variantes - apparaît en leitmotiv tout au long du texte), cette solitude ne deviendra effective que dans les décennies quatre-vingts et quatre-vingt-dix, mais la chanson éponyme contribuera pour beaucoup à créer le mythe d'une chanteuse qui aurait sacrifié sa vie privée à son art et à son public.
OÙ SONT MES AMANTS ?
Paroles | Maurice Vandair | |
Musique | Charlys | |
Interprète | Fréhel | |
Année | 1935 |