Barbara / Attendez que ma joie revienne

Précédé par un "brouillon" intitulé Attendons que ma joie revienne (publié pour la première fois dans l'intégrale de 1992), Attendez que ma joie revienne est le deuxième et dernier inédit, après Ce matin-là, de l'album Dis, quand reviendras-tu ? : un accompagnement minimaliste (piano et contrebasse) aux accents de lamento funèbre pour une valse-hésitation douloureuse entre un "amour de tant de peine / Pour lequel j'ai voulu mourir" (allusion à Hubert Balley ? cf. Dis, quand reviendras-tu ?) et une nouvelle "fleur d'amour qui va s'ouvrir" (allusion à Luc Simon ? cf. Je ne sais pas dire). Le passage du vouvoiement au tutoiement et l'appel de la vie ("Il est, paraît-il, un rivage / Où l'on guérit du mal d'aimer / Les amours mortes y font naufrage / Epaves noires du passé") laissent présager d'une conclusion heureuse, mais les derniers mots sont finalement sans appel : "Pardonne-moi, c'est lui que j'aime / Le passé ne veut pas mourir".